Un beau portrait paternel

Première lecture de la rentrée.

Vanessa Schneider dresse un portrait tout en nuance et authentique de son père. Juste, sensible et touchant. Auteure décidément que j’apprécie particulièrement.

 

« Pour Vanessa ». C’est ce que Michel Schneider a inscrit sur une pochette destinée à sa fille. Après sa mort, elle y trouve, parmi des papiers, un roman d’un auteur qui leur est cher, Sándor Márai : Ce que j’ai voulu taire. Est-ce un message ? Quels silences cache encore cet homme qui, de romans en essais, de conversations sans fard en actions éloquentes, avait pourtant l’air d’avancer dans la vie à découvert, sans gêne ni retenue ? En revisitant son enfance de fils illégitime ou son engagement politique, en racontant leur vie de famille et leur relation pleine de tendresse et de fureur, Vanessa Schneider essaie de rassembler les morceaux d’un père qui se refusait à être défini. Avec une distance littéraire remarquable, l’autrice dresse le portrait d’un père en même temps qu’elle dépeint une génération d’hommes érigée sur les ruines de la Seconde Guerre mondiale, à la fois singulièrement libre et redoutablement égoïste.

Vanessa Schneider est une journaliste, romancière et essayiste française née en 1969 à Puteaux (Hauts-de-Seine).

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