Un chef d’œuvre, une lecture unique et une peinture d’une Espagne pas touristique

Ordesa

Manuel Vilas

Editions du Sous-Sol

 

D’abord il y a l’écriture, poétique, fluide et entrainante.  Si je le résume, vous n’aurez pas envie de le lire : un nostalgique du passé qui vous raconte son enfance et surtout ses parents qui viennent de décéder. Une introspection très aiguisée.

Il tâche de vivre : son divorce, ses enfants qui se détachent de plus en plus de lui, la pauvreté (il ne roule pas sur l’or) et il vit de ses souvenirs qui vont nous emmener dans une Espagne pas touristique, celle des « p’tites gens »qui travaillent beaucoup et dur pour pas grand chose.

Il nous parle avec tellement de poésie de cette lumière si éblouissante en été et de l’arrivée du mois d’août, prémice de la fin de l’été. Qui ne l’a pas ressenti ?

Ses souvenirs, son intimité nous touchent par sa sincérité violente et désespérée et pour autant, en refermant ce livre, des images et la poésie de la vie voyagent encore dans notre tête.

Je recommande ardemment ce livre universel.

 

Voici Ordesa, un endroit que le père du narrateur aimait particulièrement.

 

 

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