Un roman délicat et poétique

Un roman de reconstruction après un tragique séisme à Tokyo qui nous mène de Paris pour une île.

Une île qui permettra à Line de se « retrouver ».

L’écriture est délicate et poétique malgré le tragique du séisme et ses traumatismes, nous sommes emportés  par les descriptions  de paysages marins qui ne peuvent qu’aider quiconque à se retaper.

Légendes et haïkus agrémentent ce roman épuré.

Printemps 2024. Line, hôtesse de l’air, se trouve à Tokyo au moment où le Japon célèbre les cerisiers en fleurs. Cette nuit-là survient le Big One, séisme majeur que tous redoutaient. La terre avale la jeune femme. Puis la recrache des jours plus tard.

Miraculée, elle rentre à Paris, vacillante. De ce qu’elle a vécu, elle ne garde aucun souvenir. Commence alors le délicat travail de la reconstruction et de la mémoire. Comment revenir d’un tel voyage ?

Flashs et réminiscences la mèneront vers une île de l’Atlantique, soumise aux assauts du vent et de l’océan, à la recherche de ce qui la hante.

Récit du séisme et de ses ondes de choc, Insula révèle les failles des êtres et leur dualité, tout en dépeignant une existence animée par le désir violent de renaître.

Caroline Caugant est née à Paris en 1975. Après des études de littérature à la Sorbonne, elle travaille comme graphiste et se
consacre en parallèle à l’écriture. Insula est son deuxième roman, après Les Heures solaires (Stock).

 

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