Un très bel hommage, une mère pure et lumineuse

Quand il fait triste Bertha chante

Rodney Saint-Éloi

Je suis devenu ma mère
Dans ce récit admirablement écrit, l’auteur rend hommage à sa mère, Bertha. Cette grande dame noire à l’énergie et à la générosité exemplaires, « amoureuse de l’amour », vient de mourir. Rodney, son fils aîné, raconte l’enfance bleue au pays natal, leur chemin d’exil, elle à New York, lui à Montréal. Le fils dialogue avec la mère. Il est celui qui a grandi sous la dictature, qui rêvait d’être écrivain et qui parvient à mettre des mots sur la colère, la peine, la joie, le courage et l’amour. Elle est la mère qui porte la mémoire du « pays-pourri » et la lumière de l’espoir. La parole de Bertha, poignante et belle, fait entendre la musique et la dignité de cet art d’être mère.

Tout en nous racontant la vie de Bertha, son fils Rodney nous offre un portrait en creux de lui-même. Celui d’un homme qui a grandi sous la dictature.

Rodney Saint-Éloi - Île en île

 

Tout d’abord j’ai apprécié la poésie et musique de votre roman. Ça fait du bien de lire de la belle poésie en ces temps maussades.

C’est un bel hommage que vous rendez à votre mère, figure si pure et lumineuse.

Avec beaucoup de délicatesse vous nous invitez à la découvrir à travers l’histoire d’Haïti et malgré les combats menés et la pauvreté vécue, votre livre est lumineux.

https://www.franceinter.fr/emissions/la-librairie-francophone/la-librairie-francophone-du-samedi-29-janvier-2022

Un coup de gueule de Claire Renaud, de la Librairie Atmosphère, à Genève, en Suisse : Les titres de livres ridicules !

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